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novel | roman

Les mascarades du Wisconsin, Thomas C. Spear, illustration par Philippe Lechien
Illustration de couverture : Philippe Lechien

Les mascarades du Wisconsin. Éditions Hamac, 2023. [Info]

Nous n’avons pas vécu à la même époque. Je suis parti de Bulle pour me trouver. Tu es parti de Boston pour te fuir. Se ressemble-t-on par cette façon par laquelle nous avons quitté le chemin de vie tout tracé ?

Bulle. Une ville en plein cœur de l’Amérique. Sur une famille nombreuse règne un père dominateur, blagueur et bête sociale. Son fils s’adresse à lui, pesant le poids de leur héritage commun et du secret paternel.

Une plongée audacieuse dans l’américanité des impératifs sociétaux qui font et défont les masculinités. —Josée-Anne Paradis et Philippe Fortin, Les Libraires (septembre-octobre 2023).

Au-delà du récit d’une relation père-fils, le récit se veut … également la critique troublante d’un modèle masculin sclérosé. —Benoît Migneault, Fugues (29 novembre 2023).

Un roman initiatique d’un fils qui essaie de se libérer, de fuir ce père autoritaire qui brime sa vie, ses désirs et son amour-propre. [… Une lecture …] dégustée comme un bon vin, par petites gorgées pour en apprécier toutes les moindres saveurs. —Martine Lévesque, Les Mille et une pages (24 mars 2024).

Contact presse : Johanne Paquette (Éditions Somme Toute).


edited collections | direction d’ouvrages collectifs

Une soirée haïtienne
Illustration de couverture : Tessa Mars.

Une soirée haïtienne. Sous la direction de Thomas C. Spear, Éditions du CIDIHCA, 2020. [Info]

30 textes : vives paroles de la nuit et des imaginaires débridés, courts récits d’Haïti chérie.

Une anthologie d’âmes et de nuit où vivre recommence à chaque instant. On dira c’est soit la mer, soit le malheur, soit les revenants ou les ancêtres, soit le sexe, soit la peur. Le cimetière ou un café juste avant la nuit. —Nicole Brossard

Une soirée haïtienne est une exploration polyphonique de la vie, de la créativité et des rêves haïtiens. Tout comme son prédécesseur, Une journée haïtienne, ce livre magnifique capte une Haïti complexe et nuancée, à la fois pleinement éveillée même quand partiellement au repos. —Edwidge Danticat

Nous entrons pas à pas dans l’énigme nocturne d’Haïti. Minuit. Et le corps d’Haïti commence à vibrer de ses chants d’ombre. Entrons dans la nuit désespérée, la nuit aux fortunes contraires révélées par les voix âpres et frémissantes des poètes. Entrons dans ce corps qui nous attend, qui nous accueille et nous bouleverse. Haïti, île naufragée et résistante, hantée depuis toujours, chantée depuis longtemps par ses écrivains. —Ananda Devi

Les auteur·e·s : Maggy Belin Biais, Franz Benjamin, Jeanie Bogart, Faubert Bolivar, Adlyne Bonhomme, Myriam J.A. Chancy, Sybille Claude, Négresse Colas, Anne-christine d’Adesky, Jean D’Amérique, Verly Dabel, Jean-Durosier Desrivières, Duccha, Martine Fidèle, Lenous Guillaume-Suprice, Jean Dany Joachim, Fred Edson Lafortune, Denizé Lauture, Jean-Euphèle Milcé, J.-P. Richard Narcisse, Dieulermesson Petit Frère, C.J. Philippe-Charles, Beaudelaine Pierre, Mirline Pierre, Alix Renaud, Janine Tavernier, Joujou Turenne, Katia D. Ulysse, Michèle Voltaire Marcelin, Evains Wêche.


Une journée haïtienne
Illustration de couverture : Jean-Ulrick Désert
Une journée haïtienne
Une journée haïtienne, 2e édition.

Une journée haïtienne. Sous la direction de Thomas C. Spear, Mémoire d’encrier et Présence Africaine, 2007. [Info – Mémoire d’encrier] [Info – Présence Africaine]
Deuxième édition: Éditions du CIDIHCA, 2020. [Info]

40 auteur·e·s : courts textes comme des instantanés, une émotion captée et retransmise, une beauté, une passion, une impossibilité, un rire.

Parler par-delà les stéréotypes et les clichés, donner à sentir sa terre coincée entre l’image mythique du pays où la Négritude se mit debout pour la première fois et celle d’une nation pathétique, dégringolant de déchoucage en déception, tel est le défi que relève une moisson de natifs-natals, les uns connus, les autres à connaître, tous brûlant d’un irrépressible amour pour Haïti Toma. —Maryse Condé

On a affaire dans ce livre à diverses formes d’héroïsation de la difficulté d’être haïtien. On voit celle-ci aux prises avec le despotisme, la misère, la violence, la magie, la solitude de la tendresse et de la rage de vivre, dans le temps des humanités de la Caraïbe et dans l’éternité indestructible de l’espèce. —René Depestre

Décidément, combien généreuse cette Journée haïtienne : désormais pour nous, une référence. —Édouard J. Maunick

Les auteur·e·s : Marie-Célie Agnant, Georges Anglade, Bonel Auguste, Mimi Barthélémy, Dominique Batraville, Gérald Bloncourt, Jean-Marie Bourjolly, Georges Castera, Syto Cavé, Raymond Chassagne, Pierre Clitandre, Louis-Philippe Dalembert, Edwidge Danticat, Joël Des Rosiers, Jan J. Dominique, Gérard Étienne, Jessica Fièvre, Jean-Claude Fignolé, Odette Roy Fombrun, Frankétienne, Geneviève Gaillard-Vanté, Gary Klang, Dany Laferrière, Yanick Lahens, Josaphat-Robert Large, Jean-Robert Léonidas, Kettly Mars, Stéphane Martelly, Michel Monnin, James Noël, Margaret Papillon, Roland Paret, Claude C. Pierre, Paulette Poujol Oriol, Emmelie Prophète, Guy Junior Régis, Rodney Saint-Éloi, Évelyne Trouillot, Lyonel Trouillot, Gary Victor.


Paroles et silences chez Marie-Célie Agnant
Illustration de couverture : Yanick Jean

Paroles et silences chez Marie-Célie Agnant; l’oublieuse mémoire d’Haïti. Sous la direction de Colette Boucher et Thomas C. Spear, Éditions Karthala, 2013. [Info]

Marie-Célie Agnant explore et brise les silences de l’histoire, celle des femmes, celle du racisme et de l’esclavage, celle des injustices et de l’impunité. Haïtienne, québécoise, canadienne et immigrante, latino-américaine, elle est représentative des lettres francophones du XXIe siècle par les influences culturelles multiples, métisses, qu’elle a reçues, par les thèmes qu’elle aborde et par la façon dont elle les approche.

Douze auteurs d’Amérique, d’Europe et de l’Île Maurice posent sur son oeuvre des regards diversifiés et interrogent avec l’écrivaine diverses zones d’ombre dans l’histoire haïtienne et universelle. Ces études rendent compte de la complexité de l’oeuvre d’une écrivaine que l’on pourrait dépeindre comme indicatrice de la mémoire vivante ou occultée de son pays d’origine.

Ont participé à ce volume : Colette Boucher, Beatriz Calvo Martín, Roseanna Dufault, Kumari Issur, Lucie Lequin, Scott W. Lyngaas, Carmen Mata Barreiro, Françoise Naudillon, Lucienne J. Serrano, Thomas C. Spear, Joëlle Vitiello et Heather A. West.


La culture française vue d'ici et d'ailleurs
Illustration de couverture : Marcelin Minko Minzé

La Culture française vue d’ici et d’ailleurs. Sous la direction de Thomas C. Spear, préface par Édouard Glissant, postface par Maryse Condé, Karthala, 2002. [Info]

Comment expliquer que Paris n’est pas le nombril du monde pour tous les francophones ?

Treize critiques et écrivains s’expriment sur leur rapport à la langue française et leur “identité française.” Ils dévoilent des sentiments ambigus envers la République qui s’affiche comme siège et métropole de la langue qu’ils emploient quotidiennement. Tout en faisant partie des voix francophones, ils réagissent à la politique des organismes officiels de la “francophonie” et aux influences de la culture française. Ils redéfinissent le rapport d’échanges entre la culture métropolitaine et ses métissages, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Hexagone.

La langue se révèle fondatrice dans ses diverses manifestations, tout en générant des conflits par rapport à ses héritages divers. Pour des francophones de langues et nationalités multiples, le français reste inséparable de la politique culturelle et économique de la France.

Écrits à la première personne, ces essais offrent des perspectives uniques et critiques, des parcours identitaires individuels au sein d’une variété de communautés. Ils tiennent aussi bien de l’étude sociopolitique que de la recherche personnelle.

Essais de: Irène Assiba d’Almeida, Marlène Barsoum, Patricia-Pia Célérier, Malek Chebel, Manthia Diawara, Alec G. Hargreaves, Martine A. Loutfi, Élisabeth Mudimbe-Boyi, André Ntonfo, François Paré, Mireille Rosello, Gisèle Pineau et Joëlle Vitiello.


Céline and the Politics of DifferenceCéline and the Politics of Difference. Edited by Rosemarie Scullion, Philip H. Solomon and Thomas C. Spear, University Press of New England, 1995. [Info]

For decades Louis-Ferdinand Celine has been viewed in terms of a stark critical polarity: is he the consummate stylist and iconoclast who assailed bourgeois literary norms in his novels, or the abhorrent racist who authored maliciously anti-Semitic, misogynist pamphlets that endorsed authoritarianism? The answer has been obscured by critical evaluations that traditionally drew attention away from Celine’s often blatantly exclusionary discourse. This collection cuts through the mythos of literary style to investigate the constructs of race, class, ethnicity, and gender in the whole of Celine’s oeuvre. Essays examine the much-debated topic of his sanity, the political context of his writing, the role of the female body in his fiction, the place of historicism and politics in a critical reinterpretation of his canon, and his relationship with contemporaries like Sartre and Renoir. By looking at Celine’s essentializing notions readers come to a clearer understanding of how his “surly, often outrageous discourses on human difference mirror the hierarchies of value and relations of dominance” characteristic of his culture. That mirror, Scullion suggests, reflects an oddly conformist stance for a self-styled maverick like Celine.

In Céline and the Politics of Difference, distinguished authors and promising young scholars assume a bold and highly contemporary stance on topics that require new appraisal.  —Jack Murray, University of California, Santa Barbara.

Contributors: Philippe Alméras, Isabelle Blondiaux, Jennifer Forrest, Pascal A. Ifri, Alice Y. Kaplan, Charles Krance, Andrea Loselle, Rosemarie Scullion, Philip H. Solomon, Thomas C. Spear and Philip Watts.


translations | traductions

Faulkner, MississippiFaulkner, Mississippi, by Edouard Glissant, translated by Barbara Lewis and Thomas C. Spear, Farrar, Straus & Giroux, 1999; paperback: University of Chicago Press, 2000. [Info]

In 1989, the Caribbean writer Edouard Glissant visited Rowan Oak, William Faulkner’s home in Oxford, Mississippi. His visit spurred him to write a revelatory book about the work of one of our greatest but still least-understood American writers.

“A fascinating way to read Faulkner. . . . [Glissant’s] case is nothing less than that, no matter how Faulkner’s personal Furies twisted his public speech, Faulkner was a great, world-beating multiculturalist.” —Jonathan Levi, Los Angeles Times Book Review


Brooklyn Bridge, by Leslie Kaplan, translated by Thomas C. Spear, Station Hill Press, 1992. [Info]Brooklyn Bridge, par Leslie Kaplan

Originally published in France in 1987, this is the first English translation of Leslie Kaplan’s haunting novel about the meaning of childhood and the mysteriously intimate interworkings of child and adult…. Here four adults and a child come together in a chance meeting in New York’s Central Park, where the child’s presence is a question to all of them. The novel pursues the erotic complexity of their various relationships with a special focus on the disturbing interaction between Julien and the child Nathalie. Woven through the affecting depictions of human characters, is the extraordinary depiction of the city, its tensions, its unexpected necessities, its urgencies. Written in a rhythm as electric as its setting, Brooklyn Bridge is a novel for the questioning child in us all.